Créé en 1988 par l’ONU, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) a pour mission d’étudier les risques climatiques qu’encourent les sociétés des pays en voie de développement et des pays développés dans un futur proche et moyen. L’organisme a été fondé par deux institutions de l’ONU : l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). En tentant de mettre en perspective les activités humaines et les modifications récentes du climat, le GIEC a également une force de proposition. Il collecte des travaux scientifiques menés dans le monde entier, et les experts réfléchissent à des stratégies pour permettre aux sociétés d’éviter ou de s’adapter aux conséquences du changement climatique.

L’activité principale du GIEC est la production de rapports, issus d’une collecte d’informations scientifiques et techniques disponibles dans le monde entier, en ce qui concerne l’évolution du climat. Le GIEC ne possède pas son propre laboratoire et réalise une synthèse d’études déjà existantes.

Le GIEC a pour objectif de créer, tous les cinq à sept ans, des rapports de mission exhaustifs permettant de mettre en exergue les évolutions climatiques sur une période de temps moyenne.

Le GIEC fonctionne en 3 groupes dont chacun est co-présidé par un représentant des pays en voie de développement et un représentant des pays développés.

  • Le Groupe 1 travaille sur les principes physiques et environnementaux de l’évolution du climat.
  • Le Groupe 2 a pour mission d’identifier les conséquences probables du changement climatique sur nos sociétés.
  • Le Groupe 3 tente de trouver les moyens de minimiser les risques du changement climatique.Une équipe spéciale s’occupe de mettre à jour des inventaires nationaux sur les gaz à effet de serre.

Le GIEC et l’IPSL

Des scientifiques de l’IPSL ont été sélectionnés pour être auteurs du 6e cycle du GIEC.

Le rapport spécial SRCCL (08/08/2019)

Le rapport spécial SRCCL porte sur les liens entre le changement climatique, la désertification, la dégradation des terres, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire, et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres (SRCCL).

  • Nathalie de Noblet-Ducoudré, LSCE-IPSL, auteure principale du chapitre 2 sur les interactions entre les surfaces continentales et le climat

6e rapport d’évaluation du GIEC (AR6)

Groupe de travail 1 : les éléments scientifiques, publication prévue en avril 2021

  • Valérie Masson-Delmotte, LSCE-IPSL, co-présidente du groupe de travail 1
  • Sophie Szopa, LSCE-IPSL, auteure principale du chapitre 6 sur les forçages climatiques de courte durée
  • Jean-Louis Dufresne, LMD-IPSL, auteur principal du chapitre 7 sur le bilan radiatif de la Terre, les rétroactions et la sensibilité climatiques
  • Pascale Braconnot, LSCE-IPSL, éditeur-réviseur du chapitre 8 sur les changements du cycle de l’eau
  • Jean-Baptiste Sallée, LOCEAN-IPSL, auteur principal du chapitre 9 sur l’océan, la cryosphère et les changements du niveau de la mer
  • Robert Vautard, LSCE-IPSL, auteur coordonnateur principal du chapitre 12 sur les informations nécessaires pour évaluer l’impact régional et les risques dus au changement climatique

 

Groupe de travail 2 : conséquences, adaptation et vulnérabilité, publication prévue en octobre 2021

  • Laurent Bopp, LMD-IPSL, auteur principal du chapitre 3 sur les écosystèmes océaniques et côtiers et leurs services

Pour en savoir plus

Le GIEC en bref


 

Les trois résumés des rapports du GIEC pour décideurs

Le rapport spécial du GIEC sur un réchauffement climatique à 1,5°C

Le rapport spécial du GIEC sur les liens entre le changement climatique et les surfaces continentales

Le rapport spécial du GIEC sur l’océan et la cryosphère

Le GIEC ou IPCC