Présentation du thème
Comprendre les évolutions, la variabilité et l’impact sur l’environnement des climats passés
Le thème « Paléoclimats » de l’IPSL implique une centaine de scientifiques de cinq laboratoires de l’IPSL (GEOPS, LMD, LOCEAN, LSCE, METIS). Il étudie l’évolution du climat de la Terre, ses mécanismes, et les réponses environnementales associées au cours des temps géologiques, dans le but de mieux comprendre la variabilité naturelle du climat.
Des contextes climatiques très variés (e.g. climat chaud, froid, stable, transition progressive, événements abrupts) sont étudiés sur des périodes de temps aussi bien longues (échelles géologiques à (sub)orbitales) que courtes (variabilité millénaire à décennale). La complémentarité des expertises du thème permet d’explorer les diverses composantes du système climatique telles que l’océan, l’atmosphère, les calottes de glace, la végétation, les poussières.
Les expérimentateurs et modélisateurs du thème « Paléoclimats » de l’IPSL disposent d’atouts exceptionnels :
- une grande diversité de capacités analytiques permettant les datations et reconstructions climatiques de nombreux types d’archives ;
- une très riche base de données multi-archives et un outil unique pour intégrer leurs chronologies ;
- un éventail de modèles numériques de climat, permettant des expériences à toutes les échelles temps, ainsi que la simulation directe des observables (e.g. traceurs géochimiques, bio-indicateurs).
Cet écosystème couplant modèles et données favorise une approche interdisciplinaire de la paléoclimatologie, de façon quasiment unique au niveau national et international.
La paléoclimatologie à la recherche du temps perdu
La paléoclimatologie implique à l’IPSL une centaine de scientifiques, qui étudient le climat passé de la Terre et ses variations. C’est en reconstituant ces évolutions climatiques et leurs causes, qu’ils parviennent de mieux en mieux à anticiper le climat du futur.
Comment la vague de chaleur record du Maximum Thermique dessine les contours de notre avenir climatique ?
Il y a 56 millions d’années, le passage du Paléocène à l’Eocène a été marqué par la plus rapide et importante perturbation climatique de l’ère géologique du Cénozoïque. Cette période caractérisée par un réchauffement exceptionnel, est connue sous le nom de Maximum Thermique, ou PETM, pour Paleocene-Eocene Thermal Maximum.
Animatrices du thème
Aline Govin • LSCE-IPSL – +33 (0)1 69 08 04 78
Charlotte Skonieczny • GEOPS-IPSL – +33 (0)1 69 15 67 47